La performance sportive, ainsi comme tout autre marqueur de la performance humaine est sous la contrainte de diverses cyclicités.
Par exemple, tous les vivants sont dépendants et sous la contrainte des cyclicités saisonnières. Le rythme imposé par l’été, qu’il soit observé chez les humains ou chez les animaux est différent de celui d’hiver. L’effet de cette cyclicité est tellement fort que certaines espèces d’oiseaux vont migrer pour pouvoir s’adapter. D’autres espèces, comme les ours, vont hiberner et d’autres encore adapteront leur pelage pour faire face aux variations de température.
Nous adaptons aussi la façon dont nous nous habillons : au minimum nous nous habillons en conformité avec les saisons pour nous aider à maintenir notre température. Mais les contraintes imposées par les saisons vont au-delà d’une simple thermorégulation. Des études montrent qu’il existe des températures idéales pour battre des records sportifs selon chaque discipline. Il est simple de comprendre ces résultats à l’image de l’improbabilité de voir un record d’endurance battu lors d’une course de longue distance en pleine canicule. Ceci car la température et ses variations ont un effet important sur notre physiologie.
De façon similaire nous respectons le rythme journalier, soit, le cycle du jour et de la nuit. Là encore, difficilement nous allons faire notre meilleur entraînement en pleine nuit. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle le staff sportif s’organise en amont pour prendre en compte le décalage horaire avant les compétitions.
Mais pourquoi les cyclicités liées aux hormones sexuelles féminines, qui imposent un cycle mensuel et tout aussi physiologique n’est pas pris en compte à l’entraînement ?
Les réponses adaptatives aux charges d’entrainement sont sous l’influence de plusieurs paramètres, comme la planification de cette charge, de la récupération, de la nutrition, de la santé, etc. Le cycle menstruel est un paramètre de plus dans l’équation de la performance.
Comme le cycle menstruel influe aussi sur l’état de forme, l’humeur, la motivation, l’énergie, le métabolisme, entre autres paramètres importants pour l’entraînement, il s’avère un paramètre important de la performance. Or, il s’agit de l’un des facteurs le moins étudié, et de ce fait aussi moins bien compris.
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